giardini di villa ormoni

29. Asparagaceae Juss.

Grande famille cosmopolite de plantes herbacées monocotylédones qui comprend des dizaines de genres d’espèces exotiques largement cultivées à des fins ornementales, appréciées pour leurs inflorescences hérissées, voyantes et souvent colorées, telles que les succulentes Agave, Dracaena, Furcraea, la caudiciforme Beaucarnea et l’imposant Yucca d’Amérique.

Cordyline australis Endl.
Le genre Cordyline est dérivé du grec Kordyle = massue, en raison de la grande racine qui ressemble à une massue. Le nom spécifique indique le continent d’origine.
Nom commun
Trompette béate
Origine
Nouvelle-Zélande, où elle pousse dans les zones subtropicales humides.
Description
Plante très ornementale, tige brune dressée, presque cylindrique, jusqu’à 5-6 mètres de haut, peu ramifiée. Feuilles persistantes, nombreuses, sessiles, pendantes, groupées à l’extrémité des tiges, linéaires, étroitement lancéolées, acuminées, très coriaces, vertes ou rougeâtres. Fleurs blanches, minuscules, parfumées, groupées en panicules terminales, longues et ramifiées. Les fruits sont petits et à graines noires. L’inflorescence, qui émerge de la pousse apicale, oblige la plante à développer de nouvelles pousses axillaires, ce qui entraîne une nouvelle ramification. Le même phénomène se produit lorsque le tronc ou les branches se détachent accidentellement. Cette caractéristique permet aux plantes de survivre après des gelées intenses qui détruisent la végétation et de reconstituer le feuillage par beau temps. C’est une espèce facile à cultiver et très utilisée pour la décoration des jardins. Il existe de nombreuses variétés horticoles, comme la variété atropurpurea, dont les feuilles sont d’une belle couleur bronze. Certaines espèces de Cordyline sont utilisées dans la médecine traditionnelle australienne et plusieurs extraits ont montré des activités antioxydantes et antimicrobiennes remarquables. Bien que de nombreuses espèces n’aient pas encore été étudiées sur le plan phytochimique ou pharmacologique, elles restent une source potentielle de nouveaux composés bioactifs. Les grosses racines ont été une source importante de nourriture pour les indigènes et les colons dans le passé. Les jardiniers ont l’habitude d’utiliser les feuilles robustes, après les avoir divisées en petites bandes, pour les liens horticoles.