giardini di villa ormoni
2 septembre 2024

11 ARECACEAE Bercht. & J.Presl.

Cette grande famille compte 182 genres et environ 2 400 espèces, communément appelées palmiers, principalement originaires des régions tropicales et subtropicales. Linné, frappé par leur beauté, les a appelés « Principes plantarum ». En Italie, seul le Chamaerops humilis pousse de manière indigène le long de certaines parties des côtes méridionales et des grandes îles, tandis que sur les îles grecques, on trouve le Phoenix theophrasti. Les Arecaceae, malgré leur structure fondamentalement herbacée, sont des monocotylédones arborescentes avec un tronc appelé « stipe » qui, chez certaines espèces, peut être absent ou très haut, grimpant, solitaire, caespiteux, rarement ramifié, lisse ou recouvert de restes d’anciens pétioles et de gaines foliaires. Les feuilles, regroupées en couronne au sommet du stipe, peuvent être pennées, bipennées, palmées ou costapalmées et expriment une large gamme de nuances de couleurs, allant du vert profond au gris-bleu. Les arécacées peuvent être monoïques ou dioïques, hermaphrodites, polygames, dans certains cas apaxanthues (une seule floraison majeure à la fin de sa vie) ou pléonanthes (floraison répétée tout au long de sa vie) ; les inflorescences (contenues dans les spathes) émergent axillaires, généralement simples, parfois groupées, peuvent être entrelacées ou intercalées, avec des fleurs bisexuées, mâles, femelles ou mâles stériles, généralement petites, diversement colorées, plus ou moins parfumées. Les fruits ont une grande variété de formes, de tailles et de couleurs, beaucoup sont comestibles, mais dans certains cas la chair peut être urticante. Ces plantes sont importantes pour l’alimentation, la médecine et l’industrie, mais elles sont également ornementales et largement utilisées dans les jardins des régions tempérées pour leur attrait exotique suggestif. De nombreuses espèces sont cultivées avec succès dans les jardins de la Riviera italienne et française, grâce à la douceur du climat.

Archontophoenix cunninghamiana (H. Wendl.) H. Wendl. & Drude

ÉtymologieLe nom du genre est une combinaison du nom grec archon = haut fonctionnaire, chef, et du nom latin Phoenix = palmier dattier. L’épithète spécifique honore le botaniste et explorateur anglais Alan Cunningham, directeur des jardins de Kew.
Nom communPalmier royal d’Australie
OrigineAustralie orientale
DescriptionMagnifique palmier au stipe solitaire, gris, lisse, légèrement renflé à la base et marqué par les cicatrices annulaires régulières laissées par les vieilles feuilles tombées au sol ; celles-ci sont pennées, jusqu’à 3 m de long, légèrement arquées, avec de grandes pinnules légèrement retombantes, vert foncé sur la page supérieure et inférieure. Le pétiole est court, non armé et la gaine enveloppante est recouverte d’un pruine rouge-brun laineux. Palmier monoïque, avec des inflorescences printanières très ornementales, ramifiées et entrelacées, avec de petites fleurs nombreuses d’une délicate couleur lilas-pourpre ; après la pollinisation et la fécondation, on obtient des fruits ovoïdes d’un rouge vif contenant un seul noyau. La floraison a lieu au printemps-été. Il pousse naturellement dans les zones humides, sur les rives des cours d’eau et dans les forêts tropicales, où ses racines contiennent efficacement les phénomènes érosifs. Ces palmiers sont très résistants aux ouragans et les aborigènes extraient la moelle de la pousse apicale et en tirent de la nourriture. Les plantes cultivées dans le jardin de Villa Ormond proviennent de la pépinière municipale et ont été obtenues à partir de graines données par le jardin botanique La Concepción de Malaga en 2007.